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À l’ère du développement durable, la traçabilité des produits s’impose comme une exigence incontournable pour les marques de mode. D’ici 2027, le passeport européen des produits obligera ces dernières à garantir une traçabilité complète, de la fibre au produit fini. Toutefois, la complexité des chaînes d’approvisionnement rend ce défi ardu, compromettant souvent les engagements des marques en matière d’authenticité et de durabilité.
Repenser la traçabilité : partir de la source est la clé
Historiquement, les marques de mode ont entamé leurs initiatives de traçabilité en collaboration avec leurs fournisseurs de premier niveau, s’appuyant sur une autodéclaration et une documentation papier. Ce système, en apparence complet, bute toutefois sur les risques de fraude et de doublons, laissant la voie libre aux irrégularités. La clef réside donc dans l’intégration des flux amonts et avals, où producteurs de fibres et marques jouent un rôle complémentaire. Ce rapprochement méthodique permet de cartographier de manière fiable l’ensemble des opérations, apportant une transparence cruc
