par Vueling, membre distingué du groupe IAG depuis 2004, a su se construire une réputation solide grâce à sa flotte de vols low-cost, desservant plus de 248 destinations, y compris de nombreuses touchant l’hexagone. Cependant, cette réussite pourrait être ternie par un conflit social en cours. En effet, les employés français de Vueling ont déposé un préavis de grève pour le pont de l’Ascension, du 8 au 12 mai 2024.
Le SNPNC-FO accuse Vueling de pratiques déloyales
Le Syndicat national du personnel navigant commercial – Force Ouvrière (SNPNC-FO) dénonce une situation de négociation déloyale avec les dirigeants de Vueling. Les revendications se concentrent sur les rythmes de travail considérés comme inhumains et une tendance à l’embauche de personnel sous contrats étrangers. La colère gronde et les employés français réclament des négociations équitables pour l’intérêt commun de l’entreprise et de ses salariés. Un bras de fer s’est engagé.
La réaction de Vueling face à l’annonce de la grève
Le géant espagnol se dit surpris par la tournure des événements, qui ne collerait pas, selon lui, à l’état actuel des discussions avec l’entreprise. Vueling a toujours affirmé vouloir mener à bien des négociations constructives pour trouver un accord bénéfique pour toutes les parties. L’entreprise renvoie la balle dans le camp du syndicat, en lui demandant d’annuler la grève pour poursuivre les pourparlers. Pourtant, une grève des contrôleurs aériens a récemment été évitée suite à des négociations « secrètes » menées entre les syndicats et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). En refusant de céder face à la pression de ses employés français, Vueling pourrait jouer gros. Les passagers sont désormais prévenus : retards et annulations de vols sont à prévoir.
