17 novembre 2024

Réinventer ses process métiers et jouer collectif : 2 leviers pour gagner en sérénité dans l’industrie automobile européenne

Faire face aux défis de l’industrie face à une concurrence asiatique redoutable

Repenser notre modèle d’innovation

Effectivement, la question de rester compétitif dans un environnement industriel de plus en plus compétitif est une interrogation majeure. Alors que les piliers de notre économie, à l’image de la Chine, ont déjà franchi des caps importants en matière de productivité, il est nécessaire de réfléchir à un nouveau modèle adapté à notre contexte européen. Cela est d’autant plus crucial lorsque l’on sait que le délai de développement des produits s’est considérablement réduit passant de deux à trois ans à seulement six à douze mois.

Nous devons donc repenser notre approche de l’innovation ne porte pas uniquement sur le produit. Il s’agit de se focaliser sur une révision collective de nos processus métiers, cela signifie travailler à une réduction des temps de conception et de réalisation. Dans notre contexte économique, la gestion de projet repose sur un équilibre entre qualité, coût et délai. Il est devenu impératif d’ajuster nos investissements de manière progressive, et ce, en fonction de la baisse des risques.

Vers un nouvel équilibre gagnant-gagnant dans le business

En France, notre approche du business a longtemps été basée sur une logique de gagnant-perdant. Cette notion est devenue obsolète dans notre environnement mondialisé. Il est désormais nécessaire de repenser cette dynamique. Il nous faut adopter une nouvelle méthodologie dans la gestion des projets, mais aussi dans notre mode de coopération.

Nous devons viser des relations pacifiées et respectueuses où chaque acteur peut gagner à son échelle. Ce changement de paradigme est essentiel pour affronter efficacement la concurrence asiatique. Face à ce contexte, notre rôle en tant qu’acteur de l’industrie n’est pas de nous plaindre d’une situation sur laquelle nous n’avons aucune prise, mais d’apporter des solutions. Nous devons être des facilitateurs, certains de notre valeur et de nos capacités à relever le défi d’un nouveau modèle de production plus efficace.

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