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Après l’annonce faite par le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, d’une potentielle baisse des prix en 2024, Michel-Édouard Leclerc modère les attentes des ménages. Les coûts de la production alimentaire ne cessant de croître, une diminution des prix semble improbable selon lui. Cette position risque de déplaire aux consommateurs qui font face à une inflation alimentaire record de 11,9% en 2023. Les producteurs seraient quant à eux contraints d’augmenter leurs tarifs de 5 à 25%.
Les négociations commerciales au cœur de l’inflation
Actuellement, les discussions entre fournisseurs et distributeurs s’avèrent particulièrement stratégiques pour contrôler l’inflation des prix. Michel-Édouard Leclerc plaide en faveur d’une limitation de l’inflation à moins de 5% pour les denrées alimentaires de base. Toutefois, avec une majoration allant jusqu’à 20,5% en deux ans, cette tâche se montre ardue. Cette situation affecte directement les prix des produits courants à l’instar du beurre et des pâtes. La fin des négociations entre fournisseurs et distributeurs est attendue pour le 31 janvier 2024.
Les produits du quotidien en proie à la flambée des prix
Dans les rayons, la flambée des prix est criante. En témoigne le beurre Président dont le prix a bondi de 41,9%, ou le papier toilette Lotus qui s’affiche à 30% plus cher. Même le Nutella, le cacao ou l’eau Cristalline n’échappent pas à cette inflation. Les pâtes Panzani, élément essentiel dans les placards des consommateurs, coûtent désormais 10,9% plus cher.
Pourtant, Michel-Édouard Leclerc promettait une réduction des prix sur certains produits tels que le café, la farine, les pâtes et même les pizzas. Il semble que ces promesses soient devenues de moins en moins tenables face à la réalité économique du marché alimentaire.