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Récemment introduit, le portefeuille européen d’identité numérique, connu sous le nom d’EUDIW, entrera pleinement en vigueur dans deux ans. Ce service numérique est conçu pour stocker et gérer de manière sécurisée les documents d’identité et d’authentification des individus. En améliorant et simplifiant le processus d’identification, ce portefeuille pourrait offrir aux consommateurs une nouvelle façon de prouver leur identité, tant au niveau national qu’international. C’est un grand pas en avant pour l’avenir des services d’initiation de paiement en Europe. Mais quelles sont leurs implications concrètes pour le secteur des paiements ?
L’identité numérique : une initiative sans frontières
Le règlement sur l’identité numérique européenne spécifie que chaque État membre de l’Union Européenne aura l’obligation de délivrer au moins un certificat d’identité numérique dans les deux ans qui suivent l’approbation de ces actes de mise en œuvre. De plus, à moins que des exceptions ne s’appliquent aux PME, toutes les parties utilisatrices sont tenues d’accepter l’EUDIW comme moyen d’authentification lorsque la loi ou une obligation contractuelle l’exige. Selon ce calendrier, on peut s’attendre à ce que l’industrie soit prête à adopter le portefeuille d’identité numérique d’ici 2028.
Un portefeuille numérique d’identité pour tous
L’EUDIW est conçu pour être reconnu comme un mécanisme d’authentification par toutes les entités nécessitant l’identification du client. Cela inclut les institutions financières, qui sont soumises à l’obligation de procéder à une authentification forte du client. Ce portefeuille d’identité numérique devra être accepté par ces institutions comme moyen d’authentification lors de différentes opérations, comme l’initiation d’un paiement ou l’ouverture d’un nouveau compte bancaire.
Le but de ce portefeuille est d’optimiser les parcours d’authentification en incluant des éléments de sécurité multiples et intuitifs, tels que l’identification biométrique, les attestations d’appareil ou un PIN. Cette mesure devrait contribuer à faciliter l’utilisation des services bancaires basés sur l’open banking dans le cadre de la Directive sur les Services de Paiement 2 (DSP2).
Ce portefeuille numérique a également le potentiel de réduire considérablement les fraudes sur les paiements non autorisés et de simplifier les processus d’authentification pour les banques. De fait, il devrait stimuler une adoption plus large des paiements basés sur l’open banking en Europe et révolutionner le paysage des paiements numériques. En fin de compte, il est fort probable que ce portefeuille d’identité numérique européenne remplace les documents d’identité traditionnels et contribue à rendre les transactions et les voyages plus fluides et pratiques à l’avenir.