La Commission Européenne contre la vérification payante : X dans la tourmente

Depuis que X a autorisé la vérification payante des comptes utilisateur pour acquérir le fameux « badge bleu », son image est écornée. Car ce badge, synonyme d’authenticité, est en train de perdre sa valeur. Cet encart explique comment la Commission Européenne intervenait le 12 juillet 2024 pour critiquer cette pratique qu’elle qualifie de trompeuse.

Les risques de désinformation sur X en hausse

En cause, le recours accru à la tromperie de la part d’acteurs malintentionnés pour se forger une fausse crédibilité en ligne. Les intentions de X, déclarées lors de son rachat par Elon Musk, pourraient ainsi déboucher sur l’émergence de « fake news » ou le biaisage de l’opinion publique. Or, la transparence et la fiabilité des informations sont des marqueurs vitaux pour l’essor d’une démocratie participative.

C’est ce que la vice-présidente de la Commission Européenne, Margrethe Vestager, rappelait fermement lors de l’annonce de ces préoccupations. Selon elle, X a échoué à respecter son obligation de transparence, aggravant potentiellement le casse-tête des régulateurs et chercheurs pour comprendre les dynamiques publicitaires sur la plateforme.

Des sanctions lourdes à l’encontre de X ?

Dans le viseur de l’UE, X se retrouve maintenant sous la menace de lourdes sanctions financières qui pourraient atteindre 6% de leur chiffre d’affaires annuel mondial si les infractions sont confirmées. Cela aurait des implications directes pour les utilisateurs sur deux fronts : premièrement, la fiabilité des informations pourrait être compromise. Deuxièmement, les risques d’exposition à des contenus illicites ou nuisibles seraient plus élevés.

Avec cette une approche plus radicale sur la liberté d’expression, l’entreprise risque de perdre de la crédibilité sur le long terme. Si elle ne met pas rapidement en place des mesures pour contrer la prolifération d’informations fallacieuses, la confiance accordée à X et à Elon Musk pourrait être largement compromise.