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Un renouveau pour Duralex grâce à la Société coopérative de production (Scop)
**La Société coopérative de production (Scop)** vient de remporter la bataille pour la reprise de la verrerie française Duralex, soutenu par plus de 60% des employés de l’entreprise. Un choix qui vient couronner un projet de reprise garantissant la pérennité de tous les emplois et l’instauration d’un modèle d’entreprise où les travailleurs deviennent aussi des associés majoritaires.
Face à ce scénario, la Scop l’a emporté sur le groupe Carlésimo, spécialisé dans la fabrication de quilles pour bateaux, et la SARL Tourres et Compagnie, connue pour sa marque La Rochère dans le domaine des arts de la table. Le tribunal de commerce d’Orléans a été séduit par ce projet qui « répond de manière plus favorable au maintien durable de l’emploi » tout en présentant « un projet industriel et marketing cohérent et sérieux avec des garanties fortes ».
Malgré une crise économique, l’espoir renaît grâce au soutien politique et financier
Touchée de plein fouet par la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine et malgré un prêt de 15 millions d’euros accordé par l’État à l’hiver 2022-2023, Duralex a dû se placer en redressement judiciaire en avril 2024. Une situation qui suscitait alors de vives inquiétudes pour l’avenir des 228 employés. Par contre, l’idée d’une reprise par la Scop a rapidement rallié les foules, à commencer par François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire.
Non seulement plus de la moitié des salariés de Duralex ont montré leur appui au projet en investissant 500 euros chacun, mais la Scop a également pu compter sur l’appui de la métropole d’Orléans et des élus locaux. Ces derniers ont proposé de racheter les murs et les 14 hectares de terrains de la verrerie Duralex, pour une valeur de 5 à 8 millions d’euros, et de garantir des prêts bancaires si la Scop en faisait la demande.