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Bouygues Telecom met le cap sur La Poste Telecom : analyse de la stratégie
Le géant français des télécommunications, Bouygues Telecom, a récemment confirmé sa volonté d’acquérir La Poste Telecom, MVNO largement diffusé sous le nom de La Poste Mobile. Avec cette opération, évaluée à 963,4 millions d’euros, Bouygues Telecom cherche à consolider son empreinte sur le secteur français. Quels sont les impacts et les implications de ce rachat sur le marché des télécommunications ?
Qu’en est-il des abonnés à La Poste Mobile ?
Pour les clients de La Poste Mobile, Bouygues Telecom rassure : malgré ce rachat, les services actuels resteront basiquement les mêmes. L’opérateur a néanmoins exprimé son désir d’explorer de nouvelles synergies pour optimiser l’expérience cliente, ce qui pourrait impliquer des enrichissements de l’offre ainsi qu’une amélioration des services grâce à la fusion d’infrastructures et à l’expertise de Bouygues Telecom.
À moyen et long terme, les abonnés peuvent s’attendre à des modifications, notamment en matière de prix ou de gestion des abonnements, en fonction des orientations commerciales définies par Bouygues Telecom. Les clients seront invités à surveiller les possible évolutions dans leur contrat.
L’opération reçoit l’approbation de l’Autorité de la concurrence
Ce qui frappe dans cette acquisition, c’est l’absence d’objections de l’Autorité de la concurrence, qui a d’ailleurs jugé cette transaction sans risque pour la concurrence sur ce marché. En effet, malgré cette transaction, la concurrence dans ce secteur reste dynamique, avec la présence de plusieurs acteurs majeurs et de nombreux opérateurs virtuels (MVNO). Par conséquent, l’achat de La Poste Telecom par Bouygues Telecom ne devrait pas compromettre l’équilibre concurrentiel actuel.
Cependant, pour finaliser le rachat, Bouygues Telecom doit encore obtenir l’approbation de SFR, actionnaire de 49% dans La Poste Mobile. Cela ne devrait pas poser de souci étant donné que Patrick Drahi, propriétaire de SFR, cherche à alléger une partie de son empire afin d’apaiser une dette record qui s’élève à près de 60 milliards d’euros.
