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Les mesures volontaires de limitation de production prises par l’OPEP+ n’ont pas permis de soutenir les prix du pétrole, malgré une reprise progressive de la production, de 180 000 barils par jour à partir d’octobre 2024. La demande mondiale affaiblie, en particulier en Chine et aux États-Unis, a contraint l’OPEP+ à reporter cette hausse de production de deux mois. Cela n’a pas empêché une régression des prix du Brent et du WTI, des indices les plus bas relevés depuis 2023.
L’enjeu de la balance pétrolière face à une demande vacillante
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L’ampleur du défi auquel l'[OPEP+](https://www.economiematin.fr/petrole-decouverte-gisement-russie-antarctique) fait face est de taille. Elle a pour mission de réduire l’offre mondiale de pétrole pour soutenir ses prix, mais la demande pâlit en comparaison, avec une déception majeure aux États-Unis. **L’activité industrielle chinoise, première consommatrice mondiale, connaît également un ralentissement.** En outre, les opérations de maintenance traditionnelles des raffineries, généralement amorcées en septembre dans l’hémisphère nord, contribuent à réduire davantage la demande en brut.
Cette situation complexe impacte également les marchés financiers. Les actions de l’OPEP+ n’inspirent pas confiance et la faiblesse persistante, notamment à Wall Street, reste une préoccupation majeure sur les [marchés pétroliers](https://prixdubaril.com/). L’ombre d’une offre surestimée en cas d’une remontée abrupte de la production, ajoutée à une demande mondiale encore fragile, complique davantage le paysage économique.
Des prix stagnants alimentent le pessimisme du marché
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La tendance actuelle vers des prix de pétrole en berne est susceptible de se prolonger. Malgré la réduction des stocks de pétrole brut américain la semaine dernière, les inquiétudes persistent sur une demande apathique, en particulier en ce qui concerne les produits raffinés. Cependant, la réduction de la production pourrait conduire à une rareté relative des produits raffinés, offrant un soutien éventuel aux prix.
Dans l’immédiat, les consommateurs, en particulier les automobilistes, bénéficient de la baisse des prix du pétrole. **Les prix de l’essence et du diesel ont atteint aujourd’hui leur niveau le plus bas depuis 2022 en France, avec des valeurs inférieures à 1,80 euro et même à 1,70 euro le litre.** C’est un énorme soulagement face aux [2 euros le litre](https://www.economiematin.fr/carburant-prix-essence-diesel-france-avril-2024) qui avaient provoqué des manifestations massives de Gilets Jaunes.
