24 novembre 2024

Prix du gaz : du mieux en Europe dès 2025 ?

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Face à une montée drastique des prix du gaz suite à la guerre en Ukraine et la crise COVID-19, une possibilité de baisse des prix se dessine à l’horizon 2025. Cette perspective est alimentée par une augmentation des importations de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), offrant un répit économique aux ménages et aux entreprises. Cependant, l’avenir doit simultanément être pavé de renouvelables tout en assurant une sécurité énergétique stable.

Un espoir de baisse des prix du gaz en 2025

L’Europe se retrouve actuellement en pleine crise de coûts énergétiques, avec des prix du gaz culminant jusqu’à 150 euros par MWh. Cette situation, due à des facteurs tels que l’invasion russe en Ukraine, a néanmoins une possibilité d’amélioration en perspective. Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), les États-Unis et le Qatar, principaux producteurs de gaz, pourraient inonder le marché de GNL. Ces nouveaux volumes pourraient faire passer le prix du gaz sous les 50 euros par MWh en Europe, donnant un « espace de respiration » aux consommateurs et aux entreprises.

Autrement dit, le marché du gaz pourrait devenir un marché d’acheteurs avec une plus grande influence sur les prix. C’est ce qu’a affirmé Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE lors d’une conférence à Paris. Ainsi, entre une hausse de l’offre et une stagnation de la demande, notamment en Chine, le marché du gaz pourrait être soulagé.

Préparer l’avenir avec les énergies renouvelables

Si l’augmentation des approvisionnements en gaz offre une bouffée d’air frais dans le contexte actuel, il faudra se tourner vers des objectifs à plus long terme : développer les énergies renouvelables. L’Union Européenne a en effet des ambitions claires, visant une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport à 1990. Alors que la production éolienne et solaire pourrait jouer un rôle crucial, la stabilité de l’approvisionnement en gaz reste un facteur essentiel à la sécurité énergétique de l’Europe.

De plus, certains pays européens ont misé sur la relance de l’énergie nucléaire pour garantir une électricité décarbonée. La France, par exemple, envisage d’augmenter la capacité de ses centrales nucléaires. C’est donc un futur énergétique européen diversifié qui se profile, avec l’espérance d’une baisse des prix du gaz dès 2025, mais aussi une montée continue des énergies renouvelables et un retour au nucléaire.

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