Le Radar de Porra : Entre consternation et contentieux
En 2023, le radar de Porra devenait la bête noire de nombreux conducteurs, générant une fronde sans précédent. Une saga haletante entre contestations juridiques et débats politiques qui questionne fondamentalement le rôle des radars transfrontaliers.
L’Odyssée juridique du radar de Porra
Installé sur la commune frontalière de Porra, ce radar a fait grincer les dents de nombreux conducteurs, et pour cause : en l’espace de six mois, pas moins de 40 000 contraventions ont été distribuées. Or, une absence d’homologation officielle a ouvert la voie à une contestation massive des amendes, jusqu’à atteindre les tribunaux italiens. Au coeur de l’arène juridique, l’avocat Marco Mazzola, qui grâce à une faille juridique, a fait annuler près de 300 PV. Une news rapportée par notre partenaire France 3 Côte D’Azur.
Mais l’affaire ne se cantonne pas à un débat juridique. La députée française, Alexandra Masson a porté l’affaire jusqu’au ministre de l’Europe, accusant une gestion calamiteuse des contraventions.
Une situation complexe… et coûteuse
Le positionnement même du radar est aussi mis en cause, puisque placé dans une zone peu accidentogène. De quoi susciter l’indignation du maire de Vintimille, Flavio di Muro, et des très nombreux automobilistes, qui y voient avant tout une véritable machine à faire de l’argent. Plus d’informations sur ce type de radar : lisez notre article.
L’affaire est d’autant plus complexe qu’une entreprise privée gère le radar sous contrat avec l’État italien. Malgré les critiques croissantes, l’abolition de ce dispositif n’est pas si simple en raison des obligations contractuelles. Néanmoins, si le climat reste tendu, une première vague d’annulation de contraventions a permis d’esquisser une solution à ce véritable imbroglio juridique et politique.