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Règles et objectifs fermes pour une Union Européenne stable
Apostolos Tzitzikostas, désigné pour intégrer le Parlement européen en tant que Commissaire aux Transports et au Tourisme, a récemment mis l’accent sur l’importance de respecter les règles et les objectifs mis en place par l’Union européenne. Selon ce membre du PPE, le même parti qu’Ursula von der Leyen, il est essentiel d’envoyer un message de stabilité et de confiance. Néanmoins, ces directives pourraient déplaire à certains, notamment aux constructeurs automobiles européens, qui devront faire face à des sanctions dès 2025 s’ils ne parviennent pas à atteindre les objectifs fixés par l’exécutif européen.
Les pays membres de l’UE se montrent eux aussi préoccupés par ces nouvelles réglementations. C’est notamment le cas de l’Italie, où Adolfo Urso, ministre de l’Entreprise, a demandé une révision anticipée des règles en 2025 afin d’évaluer l’impact de l’interdiction de la vente de véhicules thermiques d’ici [2035](https://www.economiematin.fr/automobile-ue-voitures-thermiques-e-fuels-2035). Malgré ces inquiétudes, Apostolos Tzitzikostas a souligné lors de son audition qu’il n’y aurait pas de changement de cap, car le secteur des transports est le seul à émettre de plus en plus de CO2 depuis 1990. Il semblerait donc que la priorité pour le futur Commissaire aux Transports et au Tourisme soit d’adapter les industries, les constructeurs et les consommateurs à cette nouvelle réalité environnementale.
Promotion du transport ferroviaire pour une transition réussie
Si la transition vers des transports plus écologiques est une bonne chose pour l’environnement, elle pose néanmoins des défis financiers et organisationnels majeurs. Les entreprises, qui représentent 60% des nouvelles immatriculations en Europe, risquent une lourde charge financière. Sans oublier les ménages, qui peinent à trouver des subventions suffisantes pour soutenir cette transition.
Face à ces défis, Apostolos Tzitzikostas est ferme : il faut encourager l’utilisation de véhicules plus propres, malgré un marché en difficulté et des coûts plus importants. Pour ce candidat au poste de Commissaire aux Transports et au Tourisme de l’UE, l’énergie doit être mise dans l’infrastructure, plus particulièrement le transport ferroviaire qu’il qualifie de crucial et particulièrement écologique.
L’objectif fixé est ambitieux : il s’agit de mettre en place un réseau de transport transeuropéen (RTE-T) d’une longueur de 243 000 kilomètres. A terme, il relierait toutes les grandes capitales et métropoles d’Europe via des trains à grande vitesse et des lignes de fret modernisées. Convaincue par cette vision, la commission a élu Apostolos Tzitzikostas comme nouveau Commissaire aux Transports et au Tourisme en novembre 2024.
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