L’économie circulaire et le rôle crucial du recyclage électronique

Les chiffres alarmants du gaspillage électronique

Le Commissariat Général au Développement Durable tire la sonnette d’alarme : le nombre des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), tels que smartphones, ordinateurs, tablettes, téléviseurs, ne cesse de croître. Les individus et les entreprises renouvellent ces équipements sans prendre le temps de les recycler. Selon les statistiques 2022, l’Europe a généré plus de 62 millions de tonnes de ces e-déchets, soit une moyenne de 7,8 kilogrammes par Européen annuellement. En France, cette moyenne grimpe à 22 kilos avec seulement 22 % de déchets correctement triés et recyclés.

Ces chiffres illustrent le gâchis à plusieurs niveaux : celui des matériaux rares, souvent non renouvelables, nécessaires à la fabrication de ces équipements, mais aussi celui des données qui restent sur les anciens appareils. Alors comment faire pour rendre cette consommation plus responsable et plus durable ? La solution pourrait venir du recyclage et du reconditionnement.

Effacement de données et recyclage : une double solution

Lorsqu’une entreprise décide de renouveler ses équipements IT, le premier défi est la récupération des vieux matériels et l’assurance d’un reconditionnement adéquat. L’entreprise française Printerre, spécialiste du reconditionnement de matériel IT, propose pour cela une solution innovante : l’effacement sécurisé des données. Chaque année, Printerre reconditionne près de 250 000 produits, utilisant la solution Blancco pour l’effacement des données. Cette méthode assure un effacement complet et sécurisé des données, conformément à la Certification de Sécurité de Premier Niveau (CSPN) de l’ANSSI.

Outre l’aspect sécuritaire, la solution permet d’offrir une nouvelle vie à des appareils toujours fonctionnels, contribuant ainsi à une réduction des coûts tout en préservant l’ environnement. Pour les spécialistes du recyclage et du reconditionnement, cette méthode s’inscrit parfaitement dans les recommandations des professionnels de la cybersécurité, et représente une étape essentielle pour une économie circulaire plus respectueuse de l’environnement.