La France fait partie des pays qui ont mis en place le plus d’aides pour les citoyens. Il y en a une flopée, chacune avec ses conditions, ses organismes… un véritable méandre dans lequel il est parfois compliqué de se retrouver. Surtout qu’en-dehors des aides les plus connues, comme le RSA (Revenu de Solidarité Active) ou encore les APL (Aides Personnalisées au Logement), certaines aides sont absconses. Les potentiels bénéficiaires ne les demandent d’ailleurs pas, ne sachant pas qu’elles existent ou les trouvant trop compliquées à demander.
Le site spécialisé dans l’aide à l’obtention des allocations, Mes-allocs.fr, a donc décidé de tirer partie de l’innovation que représente l’Intelligence Artificielle pour aider les Français. Il a lancé AidesGPT, un chatbot conversationnel basé sur ChatGPT, l’outil d’OpenAi. Avec, bien évidemment, quelques changements.
Une Intelligence Artificielle spécialisée dans les aides
L’outil, lancé en ce mois de juillet 2023, est accessible totalement gratuitement. Il suffit de se rendre sur l’adresse https://aidesgpt.mes-allocs.fr/ et de s’inscrire. Il est alors possible de poser ses questions pour avoir des informations sur les aides et les allocations en France. On peut lui demander à quelles aides il est possible de prétendre en fonction de ses revenus, de sa situation personnelle, de son lieu de résidence…
AidesGPT va répondre grâce à sa base de données que Mes-Allocs a mise à jour. ChatGPT n’a en effet été alimenté en informations que jusqu’en septembre 2021. AidesGPT, au contraire, est à jour sur 2023, assure la plateforme. Et Mes-Allocs souligne que ce sont les questions des internautes depuis 2018 (plus de 3 millions) qui ont servi de base pour alimenter l’outil. Ce dernier est donc calqué sur des requêtes réelles et importantes pour les ménages.
Naturellement, comme tout outil de ce type, des erreurs dans les réponses peuvent subsister. En particulier car la réglementation évolue très rapidement. Mais la base de données qu’il détient est une première approche pour connaître vos droits et les réclamer.
Article initialement publié sur EconomieMatin :