La rentrée des classes approche et les Français ajustent leurs ceintures. Selon la 7ème édition du baromètre "Du pouvoir d'achat au vouloir d'achat" de Bonial, réalisé par OpinionWay et relayé par LSA, 79% des consommateurs français envisagent de modifier leurs comportements d'achat dans les semaines à venir. Cette décision est principalement motivée par la volonté de préserver leur pouvoir d'achat dans un contexte d'inflation.
Les économies sont au centre de toutes les attentions des consommateurs français. 39% des personnes interrogées comptent être plus attentives aux prix, soit une augmentation de 6 points par rapport à la précédente édition du baromètre. De plus, 30% chercheront davantage de promotions, et 25% envisagent de limiter leurs achats au strict nécessaire. Une mauvaise nouvelle pour le commerce… et potentiellement le début d’une baisse généralisée de la consommation en France.
Les marques de distributeurs en plein essor
Les marques de distributeurs, selon le baromètre Bonial, attirent de plus en plus les consommateurs. En effet, 22% des sondés souhaitent les privilégier dans leurs achats, une augmentation d'un point par rapport à la précédente étude. Pour la rentrée scolaire 2023, le budget moyen des achats de rentrée est estimé à 324 euros, dont 171 euros consacrés au prêt-à-porter.
Malgré l'inflation persistante, la majorité des Français reste optimiste. 79% d'entre eux expriment leur réticence à se restreindre dans leurs achats. De plus, 66% affirment toujours ressentir du plaisir lors de leurs achats, un sentiment particulièrement fort pour les produits d'hygiène.
Les enseignes préférées des Français face à l'inflation
Lidl se démarque comme l'enseigne alimentaire préférée des Français pour lutter contre l'inflation, avec 49% des voix, suivi de près par E. Leclerc à 47%. Carrefour et Aldi suivent avec respectivement 35% et 29% des préférences.
Du côté des enseignes non-alimentaires, Amazon reste en tête avec 53% des citations, suivi d'Action à 48%. Decathlon occupe la troisième place, bien que moins fréquemment cité, avec 35% des mentions.
Article initialement publié sur EconomieMatin :