Attention abonnés Orange : des hausses de tarifs en approche !

En 2023, Orange, tout comme SFR et Bouygues Telecom, a augmenté le prix de ses forfaits mobiles. Cette décision a été prise en raison de l'inflation et de la hausse des coûts d'exploitation. Ces augmentations ont eu des répercussions sur les performances commerciales des opérateurs lors du premier semestre.

Selon les informations d’AlloForfait, l'opérateur historique cible actuellement certaines offres. Par exemple, les abonnés au forfait 4G 40 Go d'Orange ont été informés d'une augmentation de 4 euros, faisant passer le tarif à 26,99 euros par mois. En contrepartie, ils bénéficieront d'un passage à la 5G et d'un boost de 60 Go, portant le total à 100 Go de data.

Des offres enrichies pour justifier la hausse

Orange propose à ses abonnés une offre enrichie pour justifier cette hausse. Ainsi, pour 4 euros de plus par mois, les abonnés au forfait 4G 40 Go bénéficieront de la 5G et de 60 Go supplémentaires. Ce changement sera automatique sauf si l'abonné refuse cette évolution via son espace client.

De plus, Orange a également annoncé une augmentation pour son forfait 140 Go 5G. Pour un euro supplémentaire par mois, le forfait passera à 170 Go d'internet mobile, soit un tarif de 34,99 euros par mois. Là encore, les abonnés ont la possibilité de refuser cette augmentation.

Une forte hausse de prix pour les abonnés Orange

Si les abonnés peuvent refuser ces évolutions et conserver leur offre actuelle, ceux qui acceptent bénéficieront d'un tarif moins élevé que le forfait équivalent proposé sur le site d'Orange. Par exemple, le forfait 5G 100 Go est affiché à 31,99 euros par mois la seconde année, soit une économie de 5 euros pour ceux ayant accepté l'augmentation.

Néanmoins, les augmentations représentent un surcoût non négligeable pour les abonnés Orange. La hausse de 4 euros par mois va leur coûter… 48 euros par an. Quant à celle de 1 euro, elle revient annuellement à payer 12 euros de plus. Or, si l’opérateur annonce plus de data dans les forfaits, il y a fort à parier que les abonnés concernés n’en feront aucun usage. Selon l’Arcep, en effet, la consommation moyenne de données mobiles chaque mois en France est inférieure à 20 Go.