La montée des tensions géopolitiques entraîne une hausse des prix du pétrole
Hausse des cours du pétrole : la peur d’un conflit élargi dans le Moyen-Orient
Les récents évènements au Moyen-Orient, en particulier le conflit qui s’intensifie entre Israël et l’Iran, exercent des pressions à la hausse sur les prix du pétrole. Le risque croissant d’une confrontation élargie suite à l’augmentation des tensions, illustrée par des actes tels que la dévastation du consulat iranien à Damas, donne des sueurs froides aux marchés pétroliers.
Han Tan, analyste réputé chez Exinity, souligne que cette perspective d’un conflit élargi préserve l’escalade des prix du pétrole. Ainsi, en clôture de marché, le Brent de la Mer du Nord se négociait à environ 91 dollars le baril tandis que le West Texas Intermediate (WTI) atteignait 87 dollars. L’Iran, quant à lui, ne reste pas en marge et les menaces de représailles sont prises au sérieux par la communauté internationale, avec des répercussions inévitables pour les marchés énergétiques.
Les incertitudes règnent sur les prévisions de la demande pétrolière
La prédiction formulée par les analystes de DNB prévoit que, si l’Iran venait à déclencher une attaque, on assisterait à une montée fulgurante des prix du pétrole. Cependant, cette proposition est tempérée par des stocks américains volumineux et une situation économique quelque peu mitigée.
Quant à la demande pétrolière mondiale, les prévisions diffèrent selon les sources. D’un côté, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit un pic de demande au cours de cette décennie. D’un autre côté, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’attend à une demande croissante, propulsée par les besoins en transport, surtout aérien. L’OPEP+ continue de pratiquer des réductions volontaires pour stabiliser le marché. Les mois à venir seront donc déterminants pour l’économie de l’énergie, avec une possible répercussion sur les prix à la station-service pour les consommateurs.