21 novembre 2024

Automobile : clap de fin pour ces deux équipementiers historiques



Le monde automobile en deuil : Recaro et BBS déposent le bilan

C’est un coup dur pour l’industrie automobile allemande : Recaro, célèbre pour ses sièges auto, et BBS, reconnu pour ses jantes en alliage léger, ont toutes deux déclaré être en faillite. Ces deux entités possèdent une longue et riche histoire dans le secteur automobile, Remontant respectivement aux années 1906 et 1960. Au fil des ans, elles ont contribué à façonner la réputation mondiale de la technologie automobile allemande.

Recaro et BBS: Des marques iconiques de l’industrie automobile

Avec sa formation initiale en 1906 sous le nom de Reutter Carosserie-Werke, Recaro s’est fait un nom grâce à ses sièges auto, marquants parmi lesquels les sièges baquets qui ont équipé des modèles emblématiques telles que la Porsche 356 et la Volkswagen Coccinelle. De son côté, BBS, créé en 1970, a su se distinguer par ses jantes en alliage léger. Ces dernières sont très prisées par les constructeurs de voitures de sport et de course, comme en témoignent les jantes BBS présentes sur la célèbre BMW 3.0 CSL ou encore sur la Benetton, qui a porté Michael Schumacher vers son premier titre de champion du monde de Formule 1 en 1994.

L’incertitude règne pour les salariés de Recaro et BBS

Malheureusement, l’histoire des faillites n’est pas nouvelle pour ces deux entreprises: Recaro et BBS en ont cumulées sept depuis 2007. Cette dernière annonce met à nouveau en péril l’avenir de leurs 485 employés respectifs. Suite aux décisions des tribunaux d’Esslingen et de Rottweil, un administrateur provisoire a été nommé pour chacune des entreprises dans l’attente d’un potentiel repreneur. Il est important de noter que ces annonces ont suscité de la frustration au sein des syndicats tels qu’IG Metall qui accompagne Recaro, les employés ayant fait des concessions financières dans l’espoir de maintenir leurs postes. Le sort de ces deux équipementiers historiques allemands est aujourd’hui plus incertain que jamais.


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