40 millions d’automobilistes : un plafonnement du prix du carburant à 1,50 euro exigé
La contestation des prix à la pompe en hausse
Dans l’ambiance actuelle de cherté du carburant, l’association 40 millions d’automobilistes se fait le porte-parole de millions de Français insatisfaits. Les prix à la pompe, subissant une croissance incessante, ont alimenté une volonté d’action. Le but de la pétition de l’association est de défier l’actuelle structure de taxation des carburants. En établissant un plafond de tolérance à 1,50 euro le litre, l’initiative interpelle les autorités sur une situation économique qui préoccupe gravement les conducteurs.
La structure fiscale actuelle, qui fait problème, semble être le principal obstacle. L’association plaide pour une refonte urgente de cette fiscalité, perçue comme excessive et coupée des réalités. L’idée est que le tarif à la pompe ne dépasse jamais 1,50 euro par litre. Un automobiliste de Lyon, cité par Radio France, exprime cette proposition comme suit : « 1 euro 50, c’est beaucoup mais acceptable, ça serait bien, on s’en sortirait mieux ».
Une augmentation continue des prix du carburant depuis l’entame de 2024
Les variations de prix du carburant ne sont pas une surprise. Néanmoins, les prix ont augmenté constamment depuis le début de l’année 2024, révélant une tendance inquiétante, exacerbée par la surconsommation américaine et le conflit en Ukraine. Compte tenu du prix de l’essence 95 étant de l’ordre de 1,93 euro, contre 1,81 euro en janvier 2024, et du diesel à 1,79 euro, contre 1,73 euro en janvier 2024, il n’est pas surprenant que le pouvoir d’achat des consommateurs soit réduit. Cette situation économique exerce un poids considérable sur la vie quotidienne des Français, ajoutant à la pression budgétaire des ménages.
Le mouvement de l’association 40 millions d’automobilistes rappelle étrangement la pétition de Priscillia Ludosky en 2018, qui avait attiré plus d’un million de signataires et donné le coup d’envoi à la mobilisation des Gilets jaunes. Cette similitude souligne autant l’urgence que l’efficacité de ce type d’initiative. L’association met également en lumière un coût annuel supplémentaire de plus de 200 euros pour chaque automobiliste, une charge financière insupportable pour bon nombre d’entre nous.