27 juillet 2024

Conso : 3 euros ? Déjà trop cher pour les Français

La déconsommation est une nouvelle tendance en France

Une consommation rationnelle signe d’une nouvelle tendance économique

Dominique Schelcher, le PDG du Système U, a récemment partagé son observation sur un phénomène économique notable lors d’une interview sur BFMTV. Il a constaté une pratique de déconsommation parmi les ménages français. Cette tendance semble être une réaction rationnelle à la hausse des prix face à une constante de l’argent disponible. La rationalisation de la consommation se traduit par une réduction des achats, privilégiant surtout les options moins chères.

Selon Schelcher, les Français ont rebasculé leur comportement d’achat. Moins de produits non alimentaires, moins de possessions de grandes marques, et même moins de produits frais traditionnels sont achetés. Le PDG du Système U a observé un intérêt astucieux pour les marques de distributeurs en raison de leur compétitivité économique. Un renversement fascinant de la relation entre les produits et les consommateurs français semble avoir pris racine. Néanmoins, les seuls articles qui échappent à cette tendance sont les produits de luxe, tels que l’alcool et le chocolat.

La barrière de 3 euros : une règle non écrite du marché

Une observation plus spécifique a été faite concernant le plafond de prix que les consommateurs français sont prêts à franchir. Les acheteurs semblent s’être accordés sur un prix maximum acceptable pour un produit unique ou même un paquet groupé, et ce prix est de 3 euros. Cela se traduit par un prix moyen d’achat de 2,85 euros, indique Schelcher.

Curieusement, cette barrière de prix de 3 euros s’applique également aux packs groupés. Même si le coût par produit dans le groupe peut être inférieur à 3 euros, les consommateurs sont réticents à investir plus de 3 euros pour le pack. En conséquence, les produits qui dépassent ce montant voient leur volume de vente diminuer, et cette tendance frappe également les lots. Face à ce comportement de consommation, les grandes entreprises de distribution pourraient être contraintes de remodeler leur politique de prix afin de ne pas perdre leurs clients et de rester dans la course.

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