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La centrale à charbon de Saint-Avold réactivée, quels enjeux pour l’économie française ?
Une solution d’urgence face à la crise énergétique
En raison du froid hivernal et une augmentation de la demande en électricité, l’Etat français a pris la décision de réactiver la centrale à charbon de Saint-Avold. Celle-ci avait été mise en veille depuis 2022. Malgré un objectif affiché de décarbonation totale de l’économie d’ici 2027, cette mesure exceptionnelle soulève de nombreuses questions sur l’indépendance énergétique de la France et sa capacité à pallier les pénuries sans recourir aux technologies polluantes.
Face à l’éventualité d’une surcharge du réseau électrique national, le redémarrage de cette centrale thermique apparaît comme une solution pragmatique. Néanmoins, elle entre en contradiction avec les aspirations écologiques et les objectifs de transition énergétique du pays. Actuellement, il convient de rappeler que le charbon ne constitue que 2,9% du bouquet énergétique français.
La nécessité de solutions alternatives pour remplacer le charbon
La résurgence de cette centrale à charbon génère de fortes réactions, notamment chez les défenseurs de l’environnement. Pour ces derniers, tout comme pour Thomas About, délégué syndical CFDT de la centrale, cette situation met en évidence l’importance de proposer des plans de reconversion pour ce type d’installation.
Diverses alternatives ont été évoquées, telle que la conversion de la centrale vers le biogaz ou la biomasse. Cependant, face aux hésitations et aux retards politiques, ces projets peinent à prendre forme. Plus de 250 emplois sont en jeu. L’urgence d’implémenter des solutions de reconversion est évidente pour éviter la fermeture définitive de la centrale à charbon de Saint-Avold en 2027.
