Centrale nucléaire de Golfech : un arrêt de réacteur imposé par la chaleur estivale
La centrale nucléaire de Golfech, implantée en Tarn-et-Garonne depuis les années 1990, est posée au bord de la majestueuse Garonne. Deux réacteurs à eau pressurisée composent cette centrale, exploitée par le géant énergétique français,
EDF. Mais l’été 2024 et sa canicule imposent un arrêt obligatoire pour l’un d’eux. Des mesures contraintes par la surchauffe de la Garonne, qui impacte le refroidissement des réacteurs.
Une mesure préventive pour la sécurité et l’environnement
Un arrêté de 2006 impose à EDF de respecter des limites précises en matière de rejets thermiques. Un objectif double : assurer la sécurité de la centrale et préserver l’environnement. En cas de canicule, comme c’est le cas durant ces deux jours fin juillet 2024, les températures de la Garonne atteignent ces seuils. Résultat : la centrale est contrainte à l’arrêt du réacteur Golfech 1, limité à 280 mégawatts, loin de sa capacité maximale de 1.300 MW. Un choix pris à des fins de précaution pour prévenir l’impact des hausses de températures sur les écosystèmes aquatiques environnants.
Golfech: quelles conséquences pour la production d’électricité?
L’arrêt temporaire d’un réacteur nucléaire n’est pas une nouveauté. Que ce soit pour des raisons de surchauffe ou de surproduction, la centrale de Golfech a déjà vécu cette situation trois fois rien qu’en 2024. En période estivale, la demande en électricité est à la baisse. Pour la contrebalancer, EDF augmente donc la capacité des autres centrales. Si cette mesure semble efficace, elle ne freine pas l’inquiétude des experts face à l’augmentation des arrêts dus à la chaleur.