Répercussions de la non-revalorisation du barème kilométrique 2024 pour les automobilistes
En 2024, la vie des automobilistes français risque de devenir plus coûteuse suite à la décision du gouvernement de geler le barème des frais kilométriques. Cette décision implique que pour chaque kilomètre parcouru pour des raisons professionnelles, la déduction fiscale associée restera inchangée. Cela intervient dans un contexte où les coûts liés à l’usage du véhicule, notamment les frais de carburant, augmentent proportionnellement.
Déduction forfaitaire vs déclaration des frais réels
Lors de leur déclaration de revenus, les salariés ont le choix entre deux options pour déclarer leurs frais professionnels : la déduction forfaitaire, qui est limitée à 10% du revenu brut, et la déclaration des frais réels. Cette dernière, bien que plus exigeante en termes de justificatifs à fournir, peut permettre une déduction plus importante. En effet, elle inclut non seulement les frais de carburant, mais aussi la dépréciation du véhicule, les frais de réparation, d’entretien, les dépenses en pneumatiques et les primes d’assurance.
Possibilités de remboursement plus importantes avec les frais réels
Le choix de la déclaration des frais réels peut être plus avantageux pour les contribuables. La déduction se fait en fonction de la distance entre le domicile et le lieu de travail, sans limitation pour une distance de 40 km ou moins. Pour une distance supérieure à 40 km par jour, la déduction est plafonnée, sauf si l’individu peut justifier d’une contrainte familiale ou professionnelle. Cependant, cette option nécessite une bonne organisation pour conserver tous les justificatifs de leurs dépenses liées à l’usage du véhicule pour des raisons professionnelles. De plus, un barème spécifique, publié sur le site du service-public, indique le montant des dépenses qui peuvent être déduites selon le nombre de kilomètres parcourus et la puissance fiscale du véhicule.