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Il règne une vague de doute parmi les consommateurs quant à l’avenir des prix de leurs courses quotidiennes dans l’année à venir. Quels sont les indicateurs à surveiller ?
Identification possible d’une inflation mineure
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[Le gouvernement](https://www.economiematin.fr/news-causes-sources-inflation-inflation-energie-hausse-taux-croissance-economique), en prévision d’une réduction probable des prix de certaines matières premières, a prévu dans son calendrier des négociations commerciales anticipées entre le secteur de la vente au détail et le secteur agro-industriel. **Toutefois, contrairement aux anticipations initiales, la perspective d’une inflation modeste est désormais à l’horizon. « On s’attend peut-être à une très légère inflation, de l’ordre de 2-3% », a déclaré le 7 janvier 2024 Bruno Le Maire, le Ministre de l’Économie.**
Cependant, d’après Jean-Philippe André, le Président de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), il serait « _irréaliste de s’attendre à un retour aux prix que nous avons connus en 2019 et 2020._ » A l’inverse, il estime que les prix des denrées alimentaires continueraient leur ascension en 2024**. L’augmentation des prix affecterait surtout les produits sous pression tels que le sucre, le riz, ou l’huile d’olive.**
Tension entre les attentes des industriels et celles des consommateurs
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Confrontés à une hausse structurelle de leurs coûts, en grande partie due aux hausses de salaire des deux dernières années, les industriels se trouvent dans une situation complexe. **La FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), le syndicat agricole leader, défend fermement l’importance de ne pas imposer de pression déflationniste sur les matières premières agricoles**, insistant sur la nécessité de préserver les revenus des agriculteurs. Le président dudit syndicat, Arnaud Rousseau a par exemple déclaré lors d’une conférence de presse le 10 janvier 2024 qu’il est essentiel « _de ne pas menacer la matière première agricole_. »
Cependant, la FNSEA ne soutient pas complètement l’idée d’augmentations de prix. C’est ainsi que, [alors que les industriels envisagent des hausses de prix](https://www.economiematin.fr/inflation-prix-juillet-2023-evolution) pouvant atteindre de 3 à 6%, la FNSEA préférerait voir des augmentations de faible épaisseur voire des prix stables, au lieu des baisses de même proportion que leurs clients exigent.
Article initialement publié sur EconomieMatin :