22 novembre 2024

Interdiction des puffs : c’est pour très bientôt

Les puffs ont gagné en popularité, notamment en raison de leur accessibilité et de leur design attrayant. Mais leur impact sur la santé publique est devenu une préoccupation majeure pour le gouvernement. Les puffs sont par exemple considérées comme une porte d’entrée vers le tabac classique.

Or, ce qui inquiète, c’est que ces dispositifs, avec leurs saveurs sucrées et leurs emballages colorés, ont attiré un grand nombre d'adolescents. Leur faible coût, allant de 8 à 12 euros pour 500 bouffées, parfois moins, les rend d'autant plus accessibles.

Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, a rappelé que 75.000 personnes meurent chaque année en France des suites du tabagisme. Ce qui, pour autant, ne semble pas convaincre le gouvernement d’interdire purement et simplement le tabac.

Calendrier de l'interdiction des puffs

Le gouvernement a donc décidé d’interdire les puffs en France. Une mesure que d’autres pays européens ont déjà prise. Sur RTL, le 10 septembre 2023 ; le ministre a précisé le calendrier de mise en œuvre de cette interdiction. Aurélien Rousseau a confirmé lors de son passage à l'émission "Le Grand Jury" que l'interdiction des puffs serait effective dès le début de l'année 2024.

Avant cette annonce, Élisabeth Borne, la Première ministre, avait déjà évoqué l'interdiction imminente des puffs, sans toutefois donner de date précise.

Les puffs inquiètent également à l'international

La France n'est pas le seul pays à s'inquiéter de la montée des puffs. Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la Belgique et l'Irlande, ont déjà commencé à interdire ces dispositifs. Ils sont arrivés en France fin 2021 et seront bannis début 2024. Pour des raisons de santé publique avant tout… mais pas que.

L'aspect environnemental est également en jeu. Les puffs, étant jetables, sont en plastique et contiennent une batterie au lithium non recyclable. Le risque de pollution est donc majeur, d’autant plus que le recyclage est peu développé.

Les buralistes se félicitent

Philippe Coy, président National de la Confédération des buralistes, a exprimé son espoir que cette interdiction s'applique à tous les « canaux de commercialisation, tant physiques que numériques ». « Dès le lancement nous avons alerté sur les dérives commerciales entretenues dès le début par des influenceurs et qui ont entraîné une forte demande chez les mineurs », a-t-il souligné dans un courrier.

L'accent a été mis sur la protection des jeunes, qui sont les principales cibles des puffs. La cigarette électronique est déjà interdite aux mineurs, mais les puffs restent une préoccupation.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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