par Un vent défavorable souffle sur l’économie française
Selon une étude menée par NielsenIQ, les secteurs des Produits de Grande Consommation (PGC) et des articles de Tous les Jours (T&D) ont été durement touchés, avec un chiffre d’affaires combiné de 57,6 milliards d’euros, en baisse de 2,8%. Cette tendance défavorable, exacerbée par une inflation en net ralentissement, confirme le début d’une déflation, comme le souligne Vincent Cornu de NielsenIQ. Les comportements de consommation ont également évolué dans le contexte d’une baisse globale des dépenses et d’une déflation des prix.
Quels coupables derrière ce fléchissement économique?
Le secteur des biens techniques et durables est particulièrement ébranlé, représentant à lui seul 67% de la baisse totale des dépenses, avec une chute impressionnante de 7,2%. Les articles ménagers, les équipements de télétravail et les technologies domestiques ont été spécifiquement affectés, en raison du bond des achats survenu lors des confinements. D’autre part, la météo clémente de l’année dernière et la restriction des promotions liée à la loi Descrozaille ont contribué à aggraver la situation, affectant des secteurs tels que les boissons et les produits pour bébés.
Une avenir économique tourmenté en perspective
Le déclin des dépenses laisse présager une période difficile pour le secteur de la consommation en France. Si certains créneaux, comme les téléviseurs ou les accessoires audio, se maintiennent, d’autres, tels que le bricolage et le jardinage, sont en chute libre. Les dépenses liées au bricolage ont ainsi diminué de 9% par rapport à l’année précédente, suggérant un essoufflement de l’attrait suscité par le confinement au cours de la pandémie. Face à cette situation inédite, marquée par une combinaison d’inflation, de facteurs météorologiques et de changements réglementaires, les entreprises devront faire preuve de prudence et d’innovation pour inverser la courbe.
