Le mois d’avril 2024 est marqué par une série de changements notoires, de la fin du plafonnement des loyers à la mise en place d’un nouveau système de contrôle pour les assurances auto. Les implications économiques de ces changements sont nombreuses et variées. Dans cet article, nous allons explorer en détail chacun de ces changements et leurs impacts potentiels.
Les nouvelles mesures pour le logement et l’automobile
D’un côté, la fin du plafonnement des loyers, initialement conçu pour freiner une augmentation annuelle de 3,5%, risque de bouleverser le marché immobilier. Néanmoins, les hausses de loyer resteront encadrées par l’indice de référence des loyers de l’Insee. Par ailleurs, la fin de la trêve hivernale ouvre à nouveau la voie aux expulsions pour défaut de paiement, une situation déjà critique comme le souligne la Fondation Abbé Pierre dans son dernier rapport.
Sur un autre registre, la vignette verte d’assurance sera dorénavant supprimée, laissant place à une vérification numérique opérée par les autorités. Cohabitant avec cette mesure, l’entrée en vigueur du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues à partir du 15 avril 2024 a pour objectif de renforcer la sécurité routière.
Des ajustements ambivalents dans l’aide sociale et l’énergie
Côté santé, le doublement de la franchise sur les médicaments est une nouvelle qui risque d’impacter les ménages les plus modestes, bien que le plafond de 50 euros par an soit maintenu. En matière d’aides sociales, une revalorisation de 4,6% est prévue, une mesure qui affectera le RSA, l’AAH, et la prime d’activité entre autres.
Sur le front énergétique, l’arrivée des chèques énergie pour six millions de ménages est un geste bienvenu pour aider à absorber les dépenses d’énergie. Cependant, la réduction des aides de MaPrimeRénov’ suscite des interrogations quant à l’engagement durable du gouvernement.