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Malgré une légère baisse des effectifs salariés dans le secteur privé au dernier trimestre, le bilan annuel reste saillant avec une hausse de 0,3%. Cependant, ce rythme ralentit par rapport aux précédentes années. Perçant à travers ces contrevaleurs, le marché du travail démontre une certaine résilience malgré des conditions incertaines.
Dynamisme en demi-teinte des salaires
Faisant écho à la tendance actuelle, le Salaire Moyen Par Tête (SMPT) a connu une croissance réduite de 0,4% pour cette période. Ce fait est en contre-courant par rapport à l’essor de 1,6% observé au premier trimestre. Cependant, l’aspect positif réside dans le fait que le SMPT a dépassé l’inflation, avec une augmentation de 2,9% en comparaison avec l’inflation qui s’est établie à 2,1%, se traduisant par une croissance du pouvoir d’achat de 0,8 point.
La prime de partage de valeur (PPV), qui représente 0,55 milliard d’euros, reste indemne comparativement à la précédente période, mais son impact reste négligeable sur l’évolution générale du SMPT. Par contre, elle soulève une nuance concernant la hausse de 0,5% de la masse salariale soumise aux cotisations sociales.
Disparate selon les secteurs
Observable à travers le prisme des secteurs, la tendance actuelle varie considérablement. L’intérim enregistre une chute drastique de ses effectifs, avec une baisse de 2,2%, soit une perte de 16 200 postes. Paradoxalement, l’industrie enregistre une augmentation marginale de 0,1% de ses effectifs, les besoins dans ce secteur demeurant présents.
En revanche, la construction, avec une diminution marquée de 0,6% de ses effectifs ce trimestre, témoignant de la perte de 26 700 postes sur un an, contraste avec le secteur tertiaire qui se stabilise. Cependant, la baisse de la dynamique de création d’emplois traduit un climat d’incertitude croissant dans ce dernier secteur.
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