La préparation de Noël en France: un budget en baisse
Sous le signe de l’austérité
Pour les fêtes de fin d’année 2024, les Français semblent contraints à la sobriété financière. Le pouvoir d’achat n’étant pas épargné par l’inflation, le budget alloué aux dépenses festives atteint seulement les 508 euros, soit une réduction de 21 euros par rapport à l’année précédente. Un phénomène qui concerne tout particulièrement les foyers à faible revenu, privés d’aides publiques considérables qu’ils profitaient par le passé, comme la prime énergie ou l’indemnité inflation.
L’impact de la contraction budgétaire semble ressenti de manière inégale sur l’ensemble du territoire, avec une accentuation des différences économiques aux approches des célébrations. Bien que 80% des ménages d’Île-de-France se sentent moins touchés par la baisse d’inflation, les Bretons sont nettement moins enjoués, avec un budget moyen diminué, atteignant les 422 euros.
Les nouvelles stratégies à adopter
Face à cette rigueur financière, les Français sont amenés à revoir leurs stratégies de consommation en prévision des achats de Noël. Un phénomène qui se traduit par l’adoption des promotions de fin novembre, notamment le Black Friday, qui devient une occasion d’anticiper les dépenses des fêtes. Ainsi, on voit que 43,5 % des ménages envisagent de mettre de côté sur ce budget pour réaliser de bonnes affaires durant cette occasion.
Cependant, cette tendance n’est pas uniforme sur l’ensemble du territoire, avec une disparité entre les zones rurales et urbaines. En effet, dans les régions où l’offre commerciale est limitée, les habitants ont plus de mal à bénéficier de ces opportunités d’économie. Ce qui pourrait accentuer un peu plus l’écart économique entre ces différentes zones.