Aujourd'hui, 69% des parents français envisagent sérieusement d'offrir des jouets de seconde main pour Noël, selon une étude d'IDM Families pour Kidibam citée par LSA. Une tendance qui ne se limite pas aux jouets : 40% des interrogés par l’iFop pour LeBonCoin feront de même pour d’autres produits plus classiques.
Les motivations derrière ce choix sont aussi variées que pertinentes. D'une part, l'aspect économique est indéniable : avec la hausse des prix connue ces dernières années, opter pour des cadeaux de seconde main devient une solution pour faire des économies, déclarent 52% des interrogés par l’iFop.
D'autre part, l'engagement en faveur du climat pèse lourd dans la balance. 40% des personnes offrant des cadeaux d'occasion le font pour des raisons écologiques, cherchant à réduire leur empreinte carbone et à lutter contre la surconsommation. Enfin, ils sont 27% à déclarer que l’objet qu’ils vont offrir est tout simplement un objet dont ils ne se servent pas.
Les cadeaux de seconde main : oui, mais ça dépend quand
La réception de ces cadeaux est majoritairement positive. Selon l'IFOP, 83% des bénéficiaires de cadeaux d'occasion n'ont pas été déçus. Les jeunes générations sont particulièrement ouvertes à cette pratique : 62% des 18-24 ans et 55% des 25-49 ans ont déjà offert des objets d'occasion. Mais seulement 24% des plus de 65 ans ont prix cette habitude.
Néanmoins, il faut faire attention ; toutes les occasions ne sont pas adaptées pour des cadeaux d’occasion. Si à Noël et à un anniversaire, c’est plutôt bien accepté, 66% des personnes interrogées par l’iFop estime qu’un cadeau de seconde main à un mariage serait malvenu.
Quesls ont les produits d’occasion qui deviennent des cadeaux ?
Malgré son attrait croissant, le cadeau de seconde main n'est pas exempt de défis. La solidité et la nouveauté des produits, surtout pour les jouets, restent des préoccupations majeures. Par ailleurs, les coûts cachés, comme les frais de livraison sur les plateformes de vente, peuvent parfois faire grimper la facture finale.
Surtout, certains produits semblent moins adaptés que d’autres, aux yeux des Français. Selon l’enquête iFop, alors que deux tiers des Français acceptent d’offrir un livre d’occasion (64%) et près de la moitié des jouets (56%) et des vêtements (49%), tout ne s’y prête pas. Ainsi, seulement 11% des interrogés compte offrir des ustensiles de cuisine d’occasion, et que 16% de l’électroménager.
Article initialement publié sur EconomieMatin :