Malgré les opportunités qui leur ont été offertes, nos personnages politiques n’ont su apporter que des réponses usitées aux problèmes récurrents de notre société. Le constat est clair : nous sommes face à un besoin impérieux de revoir les fondements sociétaux et de responsabiliser chaque citoyen.
La France championne du social mais championne également des insatisfactions
La France peut s’attribuer le titre de nation la plus socialiste au monde, si l’on se fie à la part de son PIB dédiée aux dépenses sociales (33%), ou encore à la valeur brute (800 milliards d’euros) consacrée à ces dépenses. Et pourtant, le constat est amer : des mécontents et des indigents (15% de la population) en grand nombre. Nos politiques, de droite comme de gauche, sont souvent critiqués pour leur incapacité à mettre en œuvre des solutions adéquates et innovantes.
Au-delà des chiffres, c’est un système entier qui semble dysfonctionner. En effet, chaque parcelle de notre vie quotidienne semble être taxée, ce qui génère des prélèvements obligatoires et des déficits importants. Pour financer tout cela, la France doit emprunter chaque jour 750 millions d’euros. La responsabilisation des citoyens vis-à-vis de ces coûts est primordiale.
Le changement : une nécessité sociétale
Pour payer cette lourde facture sociale, notre pays doit repenser son logiciel sociétal. Notre société doit évoluer, passer de la compétition effrénée et l’individualisme à la coopération, la responsabilisation et la simplicité. Changer notre rapport à l’Autre, à la nature, à l’animal, à l’invisible, redonner un sens à nos vies en passant de la culture du mépris à celle du respect et du durable est maintenant devenu une nécessité.
Des outils existent pour développer le système immunitaire de notre société : éducation basée sur la bienveillance, économie circulaire, petites exploitations agricoles, systèmes d’échanges locaux… La puissance publique a son rôle à jouer, mais il incombe aussi aux citoyens de s’investir pour construire un avenir et un présent enfin sereins.