27 juillet 2024

Repas de Noël : foie gras, champagne… tout coûte plus cher

Le saumon fumé, prisé lors des fêtes de fin d’année, verra son prix augmenter de 5 à 15 centimes par tranche, soit une hausse de 50 centimes à 1,5 euro pour un paquet de dix tranches. Pierre Commère, délégué général de l’industrie poisson à l’Adepale interrogé par BFMTV, rassure sur la disponibilité du produit. « Les fabricants s'orientent plutôt vers les grandes plaques de 10, 12 ou 16 tranches pour faire des économies d'échelle », explique Pierre Commère. Soit des paquets plus gros et donc plus chers. Mais malgré ces décisions stratégiques, l’augmentation sera là, tout comme elle a été au rendez-vous lors des fêtes de Noël de 2022.

Le champagne, autre symbole des festivités, connaîtra également une hausse de prix, légèrement supérieure à l'inflation générale. David Chatillon, co-président du Comité champagne, attribue cette augmentation aux coûts de production croissants. Avec une inflation qui s’est établie, en octobre 2023, à 4%, c’est donc une hausse des prix de 5% environ que les consommateurs doivent prévoir.

Repas de Noël : le foie gras ne sera pas épargné par l’augmentation des prix

Le foie gras, incontournable des repas de Noël, subira une augmentation de prix d'environ 5% cette année. Cette hausse, conséquence directe de la grippe aviaire et des coûts de production accrus, fait suite à une année 2022 déjà difficile pour la filière. La production avait chuté de plus de 30% en raison de cette même maladie. Marie-Pierre Pé, directrice générale du Cifog, conseille sur BFMTV de s'y prendre tôt pour l'achat de foie gras. Le risque ? Que les stocks s’épuisent, et qu’il n’y en ait plus. Ou alors que face à la demande, les prix explosent.

Il y a malgré tout des bonnes nouvelles sur le front des prix des produits de Noël. La pintade pourrait être une option plus abordable cette année. Jean-Louis Zwick, président de l'interprofession de la pintade, annonce une stabilisation des prix, voire une possible diminution des prix de 2 à 3%, grâce à une saison 2023 plus clémente pour les éleveurs et une détente des prix des matières premières agricoles.

Article initialement publié sur EconomieMatin :

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