L’attrait économique du solaire: Un mirage ou une réalité?
Alors que de nombreuses personnes se sont lancées dans la production d’électricité solaire dans l’espoir de revendre leur surplus, le marché ne s’avère pas aussi juteux que prévu. Cet article démystifie ce sujet complexe.
La revente d’électricité solaire: un marché moins attractif qu’il n’y paraît
Revendre son surplus d’électricité solaire à EDF OA, une entité d’EDF dédiée, a un attrait apparent. Comme l’indique _Le Parisien_, le tarif est figé à 12,69 centimes d’euro par kilowattheure. Cependant, ce prix est significativement inférieur au coût de l’électricité achetée. Selon le directeur général d’Octopus Energy France, Guillaume Bodson, « _le solaire ne constitue pas une source de revenus, mais d’économies_ ».
La revente d’électricité ne constitue donc pas le filon d’or espéré. L’autoconsommation, par contre, apparaît comme une stratégie plus judicieuse. Le fait d’utiliser l’électricité produite pour ses propres besoins permet de réaliser des économies significatives.
Vers une optimisation de l’autoconsommation et du stockage d’énergie
Lorsque le tarif de rachat s’avère peu compétitif, l’autoconsommation apparaît comme une alternative avantageuse. En effet, l’usage direct de l’électricité produite pour ses besoins domestiques permet de réduire considérablement la facture énergétique. Des solutions, comme celles proposées par EDF et d’autres installateurs, existent. Elles permettent d’augmenter la part d’autoconsommation jusqu’à 65 %.
Par ailleurs, le stockage de l’énergie solaireproduite via des batteries domestiques serait une mesure d’optimisation efficace. Ces dispositifs, en effet, permettent de conserver l’électricité produite pour une utilisation ultérieure, par exemple lors de la recharge d’un véhicule électrique. Seulement 4 % des foyers français ont adopté cette solution, malgré sa popularité dans d’autres pays européens. Valoriser l’énergie solaire par le biais du stockage, plutôt que par la revente, est ainsi une approche prometteuse.