Chapeau : Dans le but de poursuivre la dynamique de réduction de la consommation d’énergie, le gouvernement français lance une nouvelle campagne de sensibilisation. Une initiative destinée à encourager les bonnes pratiques en matière de sobriété énergétique, déjà efficace des dernières années, alors que la crise énergétique se fait de plus en plus présente.
Une campagne pour la continuation d’une consommation d’énergie réfléchie
Face à la crise énergétique intensifiée par la diminution des approvisionnements de gaz russe et la mise en arrêt de plusieurs installations nucléaires, la France redouble d’efforts pour inciter ses citoyens à adopter une attitude plus responsable en matière de consommation d’énergie. En effet, grâce à un récent plan de sobriété énergétique qui a mené à une réduction de 12 % de la consommation d’énergie, l’Hexagone a réussi à réduire sensiblement le gaspillage d’énergie. La nouvelle campagne de sensibilisation diffusée dans les médias vise à maintenir cette dynamique en rappelant la pertinence de gestes simples et efficaces pour réduire la consommation d’énergie.
La campagne, loin de chercher à culpabiliser le public, valorise l’adoption de pratiques déjà bien connues et appliquées par la majorité, telles que diminuer le niveau de chauffage, éteindre les lumières inutiles et améliorer l’isolation des bâtiments. Comme le rappelle Olga Givernet, ministre déléguée à l’Énergie, ces gestes ont un double avantage : réduire la demande en énergie et alléger les factures des ménages.
Des progrès concrets, mais la nécessité de continuer les efforts
Selon le gouvernement, la sobriété énergétique est une mesure indispensable pour rompre avec les énergies fossiles et avancer sur la voie de la transition écologique. C’est dans ce but que la campagne a également une portée pédagogique pour inciter à la poursuite des bonnes pratiques, comme le souligne Olga Givernet. Des réunions seront organisées au ministère de la Transition écologique le 21 octobre 2024 afin d’approfondir ces questions.
Si les résultats des deux dernières années sont prometteurs, le travail n’est pas pour autant achevé. Alors que le risque de coupures d’électricité semble écarté, les bonnes habitudes de sobriété énergétique doivent perdurer. La ministre souligne aussi l’impact direct de ces gestes sur les factures d’électricité et encourage à ne pas baisser la garde.