Un climat de morosité prédomine chez les commerçants face aux soldes d’hiver 2024
Alors que l’année 2023 s’achevait, une vague de pessimisme a submergé une grande majorité des commerçants français. Selon une enquête publiée par SDI, 73% des commerçants affichent un bilan annuel décevant. Par ailleurs, l’approche des soldes d’hiver 2024 peine à susciter de l’espérance, 71% d’entre eux ne comptant pas sur cet événement pour renflouer leurs caisses. La cause : un environnement économique marqué par l’incertitude qui démoralise presque 90% des commerçants.
Les premières démarques en guise de dernier recours
Face à cette situation préoccupante, les commerçants se voient contraints de trouver des solutions pour raviver la flamme. Parmi ces solutions, des premières démarques plus alléchantes oscillant entre -30% et -40% sont envisagées. L’ambition ici est de doper au maximum le chiffre d’affaires et d’attirer les consommateurs dès les premiers jours des soldes. Toutefois, cette approche présente un revers : La diminution des bénéfices pourrait, sur le long terme, empêcher les commerçants de renouveler leurs stocks et d’effectuer des investissements essentiels.
L’influence des conditions météorologiques sur les ventes
Il est indéniable que les soldes d’hiver n’ont plus l’aura qu’ils avaient autrefois. Aujourd’hui, 67% des commerçants n’anticipent pas d’impact positif sur leur chiffre d’affaires de cet événement, noyé dans un deluge constant de réductions. Face à cette situation, 54% des commerçants militent pour un décalage des dates des soldes, espérant un retour aux habitudes plus traditionnelles, entre février et août. Mais un espoir persistent : les prévisions météo pour janvier 2024, annonçant un temps plus froid, pourraient dissuader les consommateurs d’attendre et les inciter à profiter immédiatement des bonnes affaires pour se prémunir contre le froid.
Article initialement publié sur EconomieMatin :