L'Autopilot, que Tesla commercialise en option et qui n’est pas encore disponible en France pour des raisons réglementaires, combine des fonctionnalités avancées telles que le régulateur de vitesse adaptatif et l'assistance au maintien de voie.
Cependant, sa complexité requiert une vigilance constante du conducteur. La NHTSA, l’agence de la sécurité routière américaine, a souligné que, dans certaines situations, le système pourrait encourager une utilisation inappropriée, augmentant ainsi le risque d'accidents. La NHTSA a également lancé une enquête sur la responsabilité de l’Autopilot dans plus de 10 accidents survenus en 2021.
Tesla plie mais se dit en désaccord
Contrainte par l’autorité, Tesla n’a guère eu d’autres choix que lancer un rappel massif. Ou plutôt, comme c’est l’habitude chez le constructeur, déployer un correctif. Une mise à jour logicielle a été déployée depuis le 12 décembre 2023, selon France 24, pour renforcer les alertes et les contrôles, encourageant ainsi une utilisation plus sûre de l'Autopilot. La mise à jour prévoit notamment l’activation d’une alerte pour obliger le conducteur à tenir les mains sur le volant. Or, c’est justement pour ne pas les tenir que les acheteurs de Tesla optent pour l’Autopilot qu’ils payent cher.
Tesla a toutefois déclaré ne pas être d’accord « avec l’analyse » de l’autorité américaine, tout en se pliant à ses demandes. Avec un coût non négligeable, puisque ce sont près de 2 millions de voitures qui ont bénéficié de cette mise à jour. Model S, Model X ou encore Model 3 et Model Y, soit l’nesemble des modèles vendus par Tesla, sont concernés, en fonction des années de production.
Article initialement publié sur EconomieMatin :