par Les exigences réglementaires européennes pour réduire le co2 émis par les avions et sauvegarder notre planète ont conduit à une hausse significative du coût du transport aérien. Ces nouvelles règles requièrent que les compagnies aériennes utilisent des carburants d’aviation durables (SAF), qui engendrent jusqu’à 75% moins d’émissions de CO2 que les carburants traditionnels. Cependant, ces SAF ont un coût de production élevé et les compagnies aériennes sont aptes à imputer ces coûts aux passagers.
Répercussions des nouvelles régulations sur les coûts du transport aérien
Les nouveaux mandats européens stipulent que la proportion de carburant d’aviation durable utilisée par les compagnies aériennes doit augmenter progressivement, allant de 2% en 2025 à 70% en 2050. Ces nouvelles règles ont un coût, les SAF étant plus rares et coûteux que les carburants fossiles conventionnels. Cela a mené à une envolée des coûts que les compagnies aériennes, comme Lufthansa, comptent répercuter sur les voyageurs. Le transporteur a annoncé l’introduction d’un supplément environnemental variant de 1 à 72 euros, en fonction de l’itinéraire et du tarif du vol.
Des impacts éventuels sur l’industrie du transport aérien
Les voyageurs peuvent s’attendre à des augmentations tarifaires sur tous les vols partant des 27 pays de l’Union européenne, ainsi qu’au Royaume-Uni, Norvège et Suisse. En considérant que les SAF représentent actuellement seulement 0,5% de la demande de carburant du secteur aérien, ces mesures pourraient entraîner des changements significatifs dans l’industrie. Avec une augmentation de la demande de SAF, les coûts de production peuvent éventuellement diminuer. Si Lufthansa ne réduit pas ses tarifs lorsque cela se produit, les marges de profit accrues seront à leur avantage et non à celui des passagers. Il reste à voir comment cette situation va évoluer dans les années à venir.
