Un taux horaire minimum pour Uber et les autres VTC
Depuis février, l’idée d’un taux horaire minimum pour compenser le « temps d’approche » des VTC tels que Uber ou Heetch ou Freenow est débattue. « Il sera au moins égal au smic horaire brut pour un salarié du privé », révèle le directeur d’une plateforme majeure dans Le Parisien. Cependant, cette proposition ne convient pas à tous. Karim Daoud, président de l’association des VTC de France, estime que ce taux devrait être plus élevé.
« Nous ne sommes pas des ouvriers. En tant qu’indépendants, nous devons être assimilés à des cadres. » Ces débats soulignent la complexité de la question, car tous les chauffeurs ne sont pas dans la même situation en termes de charges et de dépenses. Les négociations continuent et on s’attend à des développements dans les prochaines semaines.
Le refus de courses : un problème récurrent à résoudre
Actuellement, le temps passé à se rendre chez le client n’est pas payé pour les chauffeurs VTC contrairement aux taxis. Cela entraîne le refus fréquent de courses. « On sait qu’on perdrait de l’argent, ça ne sert à rien », explique Karim Daoud dans Le Parisien. Cependant, la rémunération du « temps d’approche » pourrait réduire le nombre de refus de courses.
Toutefois, cette mesure entraînera inévitablement une hausse du coût des courses pour les utilisateurs. Pour limiter l’impact sur les consommateurs, certaines plateformes envisagent d’absorber une partie de ces coûts supplémentaires. « Nous réfléchissons à en prendre une partie à notre compte. Tout ne sera probablement pas répercuté sur le consommateur », prévient un dirigeant.