Chapeau:
L’industrie énergétique en France traverse une période critique avec la cession de ses actifs à des acteurs privés majoritairement étrangers. Cette stratégie risquée pourrait remettre en cause l’indépendance énergétique du pays et entraver ses chances d’obtenir une énergie stable à des prix abordables.
Un secteur énergétique français en danger
La vente de Neoen, leader français dans le secteur des énergies renouvelables, marque le désengagement de l’État dans l’industrie énergétique du pays. Cette initiative a créé une ouverture pour des consortiums étrangers de prendre en charge la majorité des activités énergétiques en France. Le site éolien de Saint-Brieuc, autrefois sous contrôle français, est désormais repris par l’Espagnol Iberdrola. Même sort pour les sites de Noirmoutier et du Tréport, qui sont maintenant contrôlés par un cartel sino-portugais.
Non seulement cette stratégie a un impact sur l’énergie éolienne, mais elle a également des effets dévastateurs sur d’autres formes d’énergie renouvelable comme l’énergie solaire. Ces dernières nécessitent des subventions massives et leur production fluctuante entraîne une augmentation constante des prix de l’électricité, mettant en danger la sécurité de l’approvisionnement énergétique du pays.
L’appel à un changement stratégique
La Fédération Environnement Durable (FED) exhorte le gouvernement à repenser sa politique actuelle concernant l’industrie énergétique. Selon la FED, la privatisation et la financiarisation du secteur énergétique ne font que nuire à l’indépendance énergétique de la France.
La FED souligne que notre pays dispose d’une filière nucléaire efficace et décarbonée, capable de fournir une énergie stable et à un coût abordable. Il est donc impératif pour le gouvernement d’envisager un changement de cap si nous voulons préserver notre indépendance énergétique et garantir un prix d’électricité raisonnable pour tous les consommateurs.