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Le conflit s’intensifie entre l’ACT et les buralistes en France
Le débat autour de la vente de tabac aux mineurs en France est ravivé par l’Alliance Contre le Tabac (ACT) qui accuse les buralistes de non-respect de la loi. Facebook, Twitter, LinkedIn, WhatsApp, et Telegram sont autant de vitrines où cette controverse est débattue.
Tiraillement entre soutien financier de l’Etat et non-respect de la loi
Les ventes de tabac et de produits de vapotage étant interdites à toute personne de moins de 18 ans en France, l’ACT souligne la présence de ventes illégales. Cela, au détriment de lois censées protéger une population jeune et vulnérable. Le non-respect de ces lois, couplé à l’appui financier que l’Etat apporte aux buralistes (à hauteur de 4,4 milliards d’euros entre 2004 et 2027), représente pour l’ACT une contradiction flagrante.
Selon l’ACT, pour que l’interdiction de vente aux mineurs soit effective, des sanctions plus sévères doivent être prises à l’encontre des buralistes. Cela pourrait aller du simple avertissement jusqu’au retrait de leur licence de vente à tabac. Elle appelle également à un renforcement des contrôles par l’usage de clients mystères.
Demander des comptes et rendre des comptes
L’ACT ne s’arrête pas à la demande de sanctions plus sévères. Elle réclame aussi une compensation d’un montant de 6 000 euros à l’Etat. Ce montant, plus symbolique qu’autre chose, est censé refléter le préjudice causé par la désobéissance flagrante aux lois par certaines parties prenantes.
De même, l’association souhaite que les sanctions imposées aux buralistes soient affichées publiquement. Ceci dans le but de rendre les professionnels responsables, mais aussi de mieux informer le public sur ces infractions. D’un autre côté, les buralistes, représentés par leur Président Philippe Coy, assurent prendre leur mission très au sérieux. Pour eux, le dispositif « Bob » (Buralistes officiellement bienveillants) et l’installation de caméras de contrôle intelligentes sont des preuves tangibles de leur engagement.