27 juillet 2024

Énergie : chauffage au bois, voici les nouvelles normes à respecter

Le chauffage au bois, entre adoption massive et réglementation stricte

Le bois, un choix de chauffage en vogue et son corollaire environnemental

La popularité du chauffage au bois est en pleine croissance. Selon des données de l’Ademe, l’agence pour l’environnement et la gestion de l’énergie, les ventes de poêles à pellets et de chaudières biomasse ont respectivement connu une hausse de +16% et +24% en 2022 seulement. Près de sept millions de Français se chauffent désormais au bois, consommant annuellement 7,3 millions de tonnes, l’équivalent en énergie de la combustion de la même quantité de pétrole.

Cependant, le chauffage au bois, bien qu’étant une source d’énergie renouvelable, produit des émissions de particules fines et des gaz à effet de serre. Selon Santé publique, ces particules sont à l’origine de 40 000 morts par an. En réponse, le gouvernement a introduit une série de normes visant à encourager l’adoption de systèmes de chauffage au bois plus propres et plus éco-énergétiques. Ces réglementations, promulguées dans un arrêté de juillet 2023 associé à un décret, imposent notamment un entretien annuel et un ramonage régulier effectué par des professionnels certifiés.

Norme Ecodesign et aide MaPrimeRénov’: des éléments clés pour la transition énergétique

Si vous envisagez de passer au chauffage au bois, la norme Ecodesign peut vous guider. Adoptée à l’échelle européenne, cette norme stipule des critères spécifiques tels que la puissance thermique, le rendement énergétique et les émissions de polluants pour chaque dispositif de chauffage. Elle interdit également l’installation de cheminées à foyer ouvert dans toutes les nouvelles constructions depuis le 1er janvier 2023.

Quant à l’aide financière MaPrimeRénov’, qui vise à aider les particuliers à faire leur transition énergétique, elle a malheureusement été réduite de 30% à compter du 1er avril 2024. Désormais, le montant maximum alloué pour un poêle à granulés a été fixé à 1050 euros (contre 1500 euros auparavant) et à 1750 euros (contre 2500 euros précédemment) pour les ménages les plus modestes.

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