par Numéros surtaxés : une vigilance nécessaire pour éviter les écarts coûteux
Le monde des télécommunications d’aujourd’hui comprend un phénomène de plus en plus courant : les numéros surtaxés, notamment les appels et SMS. Bien qu’ils soient légalement autorisés, ces numéros peuvent parfois constituer de véritables guets-apens pour les consommateurs, avec des factures qui surgissent à l’improviste pour atteindre des sommes inattendues (des centaines d’euros pour un seul appel de quelques minutes). La DGCCRF (Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes) a même identifié cinq opérateurs sur quatorze commettant des fraudes dans ce domaine.
Comprendre la loi pour se protéger
En dépit des apparences, la loi est très claire concernant les numéros surtaxés. Les entreprises sont tenues de respecter une transparence absolue quant aux coûts et aux services proposés via ces numéros. Notamment, tous les services clients et services après-vente doivent être accessibles au tarif d’une communication standard. Dans le cas d’un service payant, il est obligatoire que le coût de l’appel soit communiqué à l’avance aux consommateurs.
Maintenir la vigilance et connaître les outils existants
La prudence est la meilleure arme face à ces numéros surtaxés. Il est recommandé, par exemple, de ne pas répondre aux appels provenant de numéros inconnus. Et si l’appel est d’une importance critique, la personne qui appelle laissera un message vocal. De plus, sachez que la légitimité d’un numéro peut être vérifiée et même signalée grâce à l’annuaire inversé, consultable sur le site surmafacture.fr.
Pour reconnaître un numéro surtaxé à sa structure, il est utile de connaître certains formats fréquemment utilisés : les numéros à 10 chiffres débutant par 081, 082 ou 089, les numéros courts à quatre chiffres commençant par 10, ou de 32 à 39, ainsi que les numéros à six chiffres débutant par 118.
