par En France, le bénéfice net ajusté de Ferrari a connu une hausse impressionnante de 33,5%, atteignant 334 millions d'euros, dépassant ainsi les prévisions des analystes qui s'attendaient à 307 millions d'euros. Cependant, malgré ces chiffres impressionnants, les livraisons ont légèrement reculé de 2%, avec un total de 3 392 bolides vendus dans le monde entre avril et juin. Comme l'a souligné le PDG du groupe, Benedetto Vigna, « Le deuxième trimestre s'est achevé sur des résultats financiers exceptionnels, marqués par des marges élevées ».
En Europe, et plus particulièrement dans la région Europe-Moyen-Orient-Afrique, Ferrari a consolidé sa position de leader. La marque a livré 1 638 véhicules pendant ce trimestre, soit une augmentation de 17,3%. Ces chiffres montrent clairement que l'Europe reste le marché principal de Ferrari, compensant ainsi le recul des ventes aux États-Unis.
Les raisons des performances de Ferrari
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse significative. Tout d'abord, la personnalisation des véhicules Ferrari, évoquée par Benedetto Vigna, a joué un rôle crucial dans l'augmentation des marges. De plus, malgré une légère baisse des livraisons par rapport à l'année précédente, le chiffre d'affaires a progressé de 14%, s'élevant à 1,47 milliard d'euros. Les revenus provenant de la vente de voitures et de pièces détachées ont augmenté de 14,9% pour atteindre 1,26 milliard d'euros.
L'engagement de Ferrari en Formule 1 a également contribué à ces résultats exceptionnels. Les recettes liées à la sponsorisation et à la marque ont bondi de 20,3%, atteignant 147 millions d'euros, principalement grâce à leur performance en Formule 1. En outre, la stratégie d'innovation de Ferrari, avec la présentation prévue de sa première voiture entièrement électrique en 2025 et l'introduction de quinze nouveaux modèles d'ici 2026, montre la détermination de la marque à rester à la pointe de l'industrie automobile.
Article initialement publié sur EconomieMatin :
