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Plus qu’une revalorisation simple, un réaménagement du RSA prévu en 2024
Le RSA évoluera positivement en 2024
La valeur du Revenu de Solidarité Active (RSA) augmentera de 4,6% à partir du 1er avril 2024, un saut significatif par rapport aux 607,75 euros mensuels de base qui sont distribués actuellement à une personne sans enfant à charge. Il faut noter que le montant du RSA varie selon la composition familiale. Par exemple, une personne vivant seule avec un enfant recevra 911,63 euros.
Après augmentation, le RSA minimum atteindra 635,75 euros mensuels, soit un gain supplémentaire de 28 euros par mois, pour une personne sans enfant. Cette revalorisation notable s’aligne sur le taux d’inflation observé en France.
2024 décidera d’une transformation majeure du RSA
En outre, une [reforme](https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N19775) importante du RSA se profilera à partir de 2024, obligeant les bénéficiaires RSA à travailler au moins 15 heures par semaine. Cette nouvelle condition ne sera cependant effective qu’à partir du 1er janvier 2025.
Les titulaires devront s’inscrire auprès de France Travail, qui remplacera Pôle emploi, et s’engager sur un contrat qui détaillera leurs obligations. Ces dernières seront adaptées aux situations individuelles et pourraient comprendre des périodes d’immersion en entreprise ou le passage du permis de conduire. En cas de violation du contrat, [le paiement](https://www.economiematin.fr/rsa-aide-emploi-societe-travail-moinier) du RSA pourra être interrompu via un mécanisme de « suspension-remobilisation ».
Le RSA et la condition de l’obligation de travailler
D’ici à 2025, le travail obligatoire pour les [allocataires du RSA](https://www.economiematin.fr/rsa-aide-financiere-emploi) sera instauré pour leur faciliter le retour à l’emploi. **Cette condition a déjà été testée dans 18 départements français, avec des résultats qualifiés « d’encourageants ».** Ce dispositif vise à remobiliser le plus grand nombre de bénéficiaires vers le marché de l’emploi, en tenant compte des situations personnelles exceptionnelles, comme les problèmes de santé ou la garde d’enfants.
Cependant, cette mesure suscite des réserves chez certains défenseurs des droits, qui s’opposent à l’idée de mettre en condition le versement du RSA, prévu comme une aide à la survie, en exigeant des heures de travail.
Article initialement publié sur EconomieMatin :