Michel-Édouard Leclerc défend les pratiques de son groupe face aux nouveaux contrôles du gouvernement
Selon Michel-Édouard Leclerc, son entreprise, Leclerc, n’a pas toujours suivi la législation de manière précise en raison de sa complexité. Les nouvelles règles annoncées par le gouvernement seront difficilement suivies, mais ce n’est pas par intention délibérée de contourner la loi que la grande distribution a parfois du mal à s’ajuster.
Cadre réglementaire sous tension
La complexité du cadre réglementaire engendre des malentendus selon Michel-Édouard Leclerc. Ainsi, il repousse toute idée de non-respect des lois, spécialement en ce qui concerne la centrale d’achats de l’entreprise en Belgique. Toutefois, les accusations ne manquent pas suite aux manifestations d’agriculteurs fin janvier qui ont mis l’enseigne dans le viseur, en tension avec les supermarchés Leclerc.
Madame Leclerc n’hésite pas à exprimer son mécontentement envers la majorité présidentielle et certains députés. Il les accuse d’avoir orienté les agriculteurs contre la grande distribution, plutôt que vers les industriels ou la restauration collective.
E.Leclerc dans le viseur
Michel-Édouard Leclerc ne cache pas sa déception face aux attaques dont il fait l’objet, notamment de la part des groupes de députés Modem et Renaissance. Il s’offusque de la division entretenue par les trois dernières personnes occupant le poste de ministre de l’Agriculture.
Alors que les méthodes de la grande distribution sont critiquées, Michel-Édouard Leclerc met en avant son modèle économique. Il rappelle que l’enseigne a choisi de réduire ses marges pour offrir des prix plus bas aux consommateurs, tout en restant engagée dans la transition écologique et face à l’inflation structurelle.