par Depuis l’annonce de la nouvelle, l'enthousiasme règne dans la Métropole de Montpellier. Cette décision radicale a été précédée par des étapes progressives, dont la première phase a vu la gratuité les week-ends seulement, 50 jours après l'élection de Michaël Delafosse en 2020. Un an plus tard, les jeunes de moins de 18 ans et les aînés de plus de 65 ans ont également bénéficié de cette mesure. Cela a été décrit par le maire comme « un marqueur social fort en direction de nos aînés et des familles ».
Des études qualitatives et quantitatives réalisées par PwC et Tryom ont révélé que 90% des résidents apprécient cette mesure, tandis que 81% en ont bien entendu parler. Les citoyens se réjouissent de l'opportunité d'explorer la ville et d'accéder à des loisirs jusqu'ici inabordables. L'un d'entre eux a partagé dans des propos rapportés par Actu.fr : « Ça m'ouvre à plus de déplacements. À une période, je limitais mes déplacements parce que je ne pouvais pas prendre 5-6 tickets par jour ».
Inquiétudes sur les impôts
Cependant, environ 10% des résidents, principalement les plus de 65 ans, craignent que la gratuité des transports ne se traduise par une augmentation de leurs impôts. D'autres, soit 19% des répondants, redoutent une dégradation de la qualité du service en raison de la forte affluence prévue. Le maire de Montpellier a répondu en affirmant que l'investissement nécessaire pour la gratuité était pris en charge par le budget de la Métropole et que les entreprises locales contribuaient également grâce aux investissements publics.
Sur le plan financier, la gratuité des transports représente seulement environ 30 millions d'euros sur un budget total de près de 900 millions d'euros. De plus, les recettes des billetteries des non-résidents et les économies liées à la gratuité contribuent au financement. Cela est par exemple le cas du retrait des validateurs de billets. Ainsi, la mesure est conçue pour être viable à long terme.
Comment obtenir son Pass gratuité ?
Bien que les résidents aient désormais accès aux transports gratuits, ils devront toujours posséder un titre de transport, le Pass gratuité. Pour l'obtenir, il suffit de fournir une pièce d'identité, une photo d'identité et un justificatif de domicile via l'application M'Ticket TAM, la boutique en ligne sur tam-voyages.com ou en Espaces Mobilité TaM avec ou sans rendez-vous. Les parents peuvent également lier le Pass de leurs enfants à leur propre compte. Les titres occasionnels doivent être utilisés avant le 21 décembre 2023, sinon ils seront inutilisables et non remboursables.
En ce qui concerne les vérifications, les contrôleurs continueront d'opérer. L'absence du Pass gratuité entraînera une amende de 72 euros, mais cette somme sera réduite à seulement 5 euros si le Pass est présenté dans les quatre jours suivants.
Et pour les non-résidents ?
Pour les non-résidents de la Métropole de Montpellier, l'accès aux transports restera payant. Le montant exact du billet n'a pas encore été déterminé, mais il a été précisé que les usagers hors Métropole contribueront à 40% du coût, tandis que la Métropole en prendra en charge les 60% restants.
Les points de validation traditionnels disparaissant, les billets pourront être achetés en ligne ou dans divers points de vente situés dans les 31 communes de la Métropole.
Article initialement publié sur EconomieMatin :
