27 juillet 2024

Origin’Info : un nouveau logo pour les plats préparés

Les origines des produits alimentaires transformés seront désormais indiquées

Après avoir introduit la traçabilité sur les fruits, légumes et viandes emballées, le gouvernement français a décidé d’étendre cette mesure aux produits alimentaires transformés. Lancé par Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, ce projet de transparence de l’origine des aliments répond à une demande croissante des consommateurs.

Un logo Origin’Info pour une meilleure clarification

Le logo Origin’Info sera placé sur les emballages des produits transformés pour informer les consommateurs de manière claire et précise. Il renseignera sur les trois principales matières agricoles composant le produit, ainsi que leurs pays d’origine. Afin d’offrir une meilleure compréhension, certains termes comme la farine seront remplacés par leur origine première, comme le blé.

En outre, le logo Origin’Info pourrait être enrichi par deux autres versions, l’une indiquant le lieu de fabrication du produit et l’autre, sous forme de graphique camembert, montrant la proportion de chaque produit primaire dans la composition finale. Comme le souligne David Garbous, président de l’association En vérité, cette version complète permet de fournir une information plus détaillée et pertinente aux consommateurs.

Première étape vers une harmonisation européenne

Pour pouvoir apposer le logo Origin’Info, les entreprises devront adhérer à une charte définissant les conditions d’affichage et de transparence. Même si cette adhésion n’est pas obligatoire, une large part des acteurs de l’industrie, représentant plus de 10 000 produits, ont déjà signé cette charte. Parmi les signataires figurent des géants de la distribution tels qu’Intermarché, Lidl, Fleury Michon et Bonduelle.

En dépit de certaines critiques, l’objectif du gouvernement est d’étendre ce système à l’échelle européenne. Les pratiques trompeuses, comme l’apposition abusive du drapeau français sur des produits sans composante française, pourraient ainsi être évitées. Bien qu’il reste des défis à relever, notamment en matière d’accessibilité de l’information pour les consommateurs, cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large de consommation consciente et responsable.

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