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Grâce à une nouvelle mesure d’austérité, l’Arabie Saoudite et la Russie, membres clés de l’OPEP+, ont décidé de prolonger la réduction de leur production de pétrole. Cette décision vise à maintenir les prix du pétrole à un niveau élevé et à maximiser leurs revenus.
Une stratégie de réduction de production pour soutenir les prix
L’Arabie Saoudite a l’intention de minimiser sa production de pétrole de 1 million de barils par jour, et la Russie prévoit une réduction de 471 000 barils par jour. Cette initiative vient s’ajouter à une précédente réduction de 500 000 barils, annoncée en avril 2023, et vise à diminuer l’offre sur le marché dans le but de faire grimper les prix du pétrole. Inévitablement, cela a conduit à une augmentation des prix : le West Texas Intermediate (WTI) et le Brent de la mer du Nord ont tous deux vu leurs prix grimper, bien que ces derniers restent en dessous des sommets atteints après l’occupation russe de l’Ukraine.
Impact des prix élevés du pétrole sur les prix des carburants
La hausse des prix du Brent et du WTI en Bourse a été immédiate. Le 4 mars 2024, avant l’ouverture de la Bourse de Paris, le Brent s’échangeait à 83,56 dollars le baril, tandis que le WTI s’établissait à 79,87 dollars. Il s’agit d’une augmentation d’environ 5 dollars par rapport au début de février 2024, soit près de 10 dollars de plus que début janvier 2024. En raison de cette hausse, nous pouvons nous attendre à une augmentation des prix des carburants à la pompe dans les prochaines semaines.
Anticipation de la hausse des prix de l’essence et du diesel
La répercussion de cette hausse sur les prix des carburants en France reste incertaine. Il est possible que le gouvernement, dans le cadre de ses mesures d’austérité, ne distribue pas d’aides aux ménages et renonce à la promesse faite en 2023 d’octroyer un chèque de 100 euros si le prix du carburant passe la barre des 2 euros à la pompe. Pour obtenir plus d’informations sur cette possibilité, consultez cet article.
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