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<h1>Fiscalité et Alimentation : vers une taxe sur les produits sucrés pour financer un chèque alimentaire dédié aux fruits et légumes</h1>
<p>Le PDG de Coopérative U, Dominique Schelcher, soutient vivement l’instauration d’une taxe sur les produits sucrés, dont les recettes seraient utilisées pour financer un chèque alimentaire dédié aux fruits et légumes. Une solution qui recueille l’aval de nombreux dirigeants, comme Cécile Béliot du groupe Bel ou Bruno Vaquette de Sodexo. Cette taxe aurait un double objectif : favoriser la santé publique et promouvoir la justice sociale.</p>
<h3>Les bénéfices de la taxe sur la santé et la consommation</h3>
<p>En augmentant la TVA sur les produits sucrés, les partisans de cette taxe espèrent non seulement générer environ 1,2 milliard d’euros par an, mais aussi encourager une modification du comportement des consommateurs. Le but est de limiter la consommation excessive de sucre, facteur important d’obésité et autres maladies associées. Des études menées outre-Manche ont d’ailleurs démontré l’efficacité de ce type de taxe pour réduire la consommation de sucre, particulièrement chez les jeunes.</p>
<p>Par ailleurs, le sucre est très présent dans l’alimentation moderne, surtout dans les produits transformés, ce qui pénalise davantage les ménages modestes qui consomment moins de fruits et légumes. La taxe aiderait donc ces populations à se tourner vers une alimentation plus saine.</p>
<h3>Le chèque alimentaire : un levier pour une meilleure alimentation</h3>
<p>L’instauration d’un chèque alimentaire de 30 euros par mois (soit 360 euros par an) permettrait à ces ménages d’accéder de manière plus systématique à des fruits et légumes frais, trop souvent délaissés en raison de leur coût. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre des recommandations nutritionnelles de santé publique.</p>
<p>La proposition de ce chèque alimentaire est temporaire et sa durabilité serait évaluée en 2027. L’intention derrière cette mesure est d’agir au niveau fiscal pour influer sur les habitudes alimentaires, à l’instar de pays qui ont déjà implanté des politiques similaires. Un pas de plus vers une prise de conscience collective des dangers du sucre et un changement de nos comportements alimentaires.</p>
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