La filière céréalière française face aux défis de la mauvaise récolte 2024
Face au défi d’une récolte décevante pour cette année 2024, la filière céréalière se mobilise. Par sa grande expertise, elle s’engage à rester performante aussi bien sur le marché local qu’international. Les consommateurs ne ressentiront probablement pas l’impact de cette réduction de production, contrairement aux producteurs et aux autres acteurs de la filière.
Les maillons forts de la filière céréalière
Malgré les faibles volumes de récoltes, la filière céréalière maintient la qualité de ses produits grâce aux rouages essentiels de son fonctionnement. Les organismes collecteurs, dont les coopératives et les négociants, analysent et stockent les grains selon des critères spécifiques, valorisant ainsi chaque lot pour assurer une sortie de marché optimale. Ensuite, le processus de transformation est poursuivi tout au long de la chaîne alimentaire jusqu’au produit fini, afin de garantir un produit de consommation de haute qualité.
Le rôle prépondérant des pouvoirs publics
La filière céréalière a su montrer sa résilience et son adaptabilité face à des situations difficiles telles que la crise sanitaire ou la guerre en Ukraine. Cependant, cette période de faible récolte aura des répercussions économiques significatives. Les efforts déployés par les différents maillons de la chaîne ne pourront à eux seuls maintenir la compétitivité de la filière. Un soutien des pouvoirs publics, à la hauteur des défis actuels, est donc attendu. Les agriculteurs, les stockeurs et les transformateurs auront tous besoin d’adaptations spécifiques pour faire face à cette situation délicate.
Approvisionnement local et présence internationale
Les volumes de récoltes de 2024 seront suffisants pour répondre aux besoins du marché intérieur français et assurer une qualité irréprochable des produits céréaliers. Au niveau international, bien que les volumes dédiés à l’export soient moins importants, la France continuera de répondre aux attentes de ses clients et partenaires historiques.
Soutenir la viabilité économique de la filière
Les agriculteurs sont confrontés à une baisse significative des volumes commercialisés sur un marché déjà défavorable, entraînant une baisse importante de leurs revenus et un risque pour la viabilité économique de leurs exploitations. Les organismes stockeurs devront multiplier leurs efforts pour le triage, le séchage et l’orientation des grains vers un usage plus approprié. Les transformateurs devront potentiellement adapter leurs processus et user davantage de matières premières agricoles pour produire la même quantité de produits. Un accompagnement à la hauteur des enjeux sera essentiel pour garantir la compétitivité de la filière céréalière française.